21 août 2005

 

Dernier jour !

Et voilà, il fallait bien que ça arrive ! C'est donc la fin des vacances, ce soir le retour à Lyon, demain le retour au travail. Mais en attendant, il reste encore quelques heures pour profiter...

Hier, par exemple, Nico et moi sommes allés à La Baule, ce Saint-Tropez de la côte Atlantique, ambiance chic, Docksides et bermuda bleu marine. La très large plage que j'avais déjà vu au mois de mars (sans doute à marée basse) n'était plus, hier, qu'une étroite bande de sable fin : les grandes marées passent par là en ce moment, et leur amplitude est impressionnante.

Après avoir échappé à une grosse averse, on s'est attablés à la terrasse d'une petite crêperie de la plage, tout en observant le travail acharné des enfants du CLub Mickey d'à côté dans la construction de châteaux censés vaincre les flots envahisseurs. Mais l'océan a une fois de plus été plus fort, et les châteaux se sont écroulés comme s'ils eussent été de cartes. Plus tard, tandis que Nico repérait de belles volleyeuses aux jambes graciles, je choisissais pour ma part de m'endormir (encore une fois, Zou, je sais !) sur une chaise longue accueillante, dans une de ces petites cabines de toile rayée bleue et blanche, typique des rivages atlantiques.

Aujourd'hui dimanche, et avant de reprendre le TGV de 19H14, nous retournons à La Baule, où un ami de Nico serait susceptible de nous faire faire un tour de bateau.

Cissane 2005
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19 août 2005

 

On tire dans l'tas !

Après une très sympathique soirée chez Murielle (donc ça s'écrit comme ça) où nous avons dégusté une pierrade roborative, Nico me fait découvrir sa passion inattendue pour le jeu Halo 2 sur XBox. Il a reçu cette console pour son dernier Noël, et nous voilà, 66 ans à nous deux, en train de dégommer des méchants monstres sur des planètes fantasmagoriques, et ce jusqu'à près de 3H du matin. Et ça nous plaît tellement, de jouer ensemble, de s'épauler l'un l'autre et de lancer des commentaires défoulant sur nos adversaires, qu'on remet ça au petit déjeuner. Si bien qu'il est déjà 14H quand on décide de partir pour la plage.

Retour à Pornic, mais cette fois-ci sur la jolie petite plage de la Joselière, une crique enserrée entre les rochers et les buissons, et fouettée par un océan déchaîné : bien que le temps soit au beau fixe (un ciel sans tache), la marée qui monte a un fort coefficient, de 98 je crois, et les rouleaux d'écume viennent mourir loin sur le sable, forçant les familles à reculer très vite leur campement. J'ai un bon souvenir de ces marées qui montent très vite : quand j'étais petit, avec mes parents on allait sur l'île d'Oléron, et quand l'océan avait décidé d'envahir votre serviette, on ne pouvait pas vraiment y échapper.


La plage de la Joliette

Après une longue après-midi de bronzage/discussion/lecture/sieste au soleil et au vent de l'Atlantique, retour à la maison, non sans prendre le temps de se munir de deux bonnes pizzas, afin d'assurer une soirée jeu vidéo des plus réussies. Mais la fatigue nous prend nettement plus tôt qu'hier, et demain on a prévu d'aller à La Baule, sur l'immense plage de sable fin.

J'ai reçu une photo de Jef en train de se faire bronzer au bord d'une piscine. C'est vrai qu'avec Steph ils profitent de leurs derniers jours de congés dans une petite maison d'hôtes dans le Gard, près d'Uzès. Un pays que j'aime bien, aussi.

C'est déjà le week-end, le dernier de mes vacances à moi. Lundi, je reprends le chemin du travail, et cette année on ne peut pas dire que ça m'enchante. Mais c'est la vie, non ?

Cissane 2005
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18 août 2005

 

Un stage de foot

J'ai accompagné Nico dans son travail ce matin. Vers 10H, nous nous sommes rendus à Saint-Brévin-les-pins, petite station balnéaire située juste en face de Saint-Nazaire, au pied de l'immense pont routier dont les haubans dominent l'estuaire de la Loire. Là-bas, il avait rendez-vous avec les jeunes stagiaires du FC Nantes, le club de football jaune et vert (les fameux canaris). Près de 80 jeunes de 8 à 17 ans, encadrés par des éducateurs très sportifs, et qui s'entraînaient toute la semaine. Ce matin, séance de mini-tournois sur la plage, l'immense domaine de sable dur que laisse devant lui l'océan, quand il se retire. Sous un magnifique soleil, sans autre vent qu'une petite brise légère, les enfants et les ados semblaient prendre un réel plaisir.

J'ai assisté Nico dans ses prises de vue et ses interviews, puis nous avons déjeuné avec les éducateurs dans la cantine du centre, face à l'océan et à l'estuaire. Tomates vinaigrette, rôti et purée, des vrais plats de cantoche à l'ancienne dans une chouette ambiance de vacances. Tout ce que j'aurais détesté quand j'étais petit. Mais aujourd'hui, ça me semblait très sympathique.

Nico n'étant pas très pressé de retourner au boulot, nous avons profité de la plage (un sable blanc très fin, très doux) et du soleil avant qu'il ne me dépose à la maison, où j'ai passé le reste de l'après-midi à lire et à faire la sieste. Rien de violent, donc.

Ce soir, on va dîner chez Muriel (ou Murielle ?) à Nantes. Il paraît qu'elle a tout ce qu'il faut pour faire des ti-punchs de qualité. Même les citrons verts.

Cissane 2005
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Vamos a la playa

Après la Méditerranée fin juillet, me voici donc au bord de l'océan Atlantique. Rien à voir, évidemment. Autant la première était houleuse et tiédasse, autant ce dernier est plat et froid. Glacé, même. Mais je ne me suis pas démonté (comme la mer) et je m'y suis jeté (à l'eau). 19°. C'est froid, quand même.

Je suis donc parti de Nantes vers 10H du matin, Nico m'avait déposé près de la gare en partant à son travail. Une heure de TER plus tard, j'arrive à Pornic, charmant petit port que je connaissais déjà de ma première visite au mois de mars. L'été étant passé par là, les touristes et les degrés centigrades étaient nettement plus nombreux, mais rien d'insupportable. Un panini et un coca m'accompagnaient jusqu'à la plage, soit un petit kilomètre de marche sur le joli sentier côtier qui quitte le vieux port par le nord-ouest pour atteindre le nouveau port.

J'installe ma serviette, je me visse l'iPod sur les oreilles (plutôt funky aujourd'hui) et j'alterne avec quelques bonnes feuilles des chroniques de Diastème dans 20 ans, Un peu d'amour. Une découverte de Zou, ce bonhomme tourmenté mais diablement attachant. Je grille tantôt dessus, tantôt dessous, histoire d'entretenir mon teint espagnol. De temps en temps, je vais me tremper un orteil dans l'eau glacée. Au bout de plusieurs essais infructueux, je prends mon courage à deux mains et je me lance à l'assaut des non-vagues (on aurait dit le lac d'Annecy, et pas que pour la température !). Wouah! ça rafraîchit les idées...

L'après-midi a passé comme ça, entre petites baignades rapides et séchage au soleil et au vent (on est presque en Bretagne, quand même !), avec une longue pause sur une chaise longue à l'ombre d'un parasol, au bar de la plage. Et puis vient - trop vite - l'heure du retour, du TER vers Nantes, du rentrer-à-la-maison, de la douche et du dîner.

Après manger, petite sortie en centre ville pour y retrouver Muriel (ou Murielle ?), une amie de Nico avec qui nous descendons des ti-punchs parfaits, puisque copieusement garnis en citron vert. C'est le secret, ça, les citrons verts en abondance dans le rhum et le sucre de canne.

Demain est un autre jour. Plage encore ? Pourquoi pas ?

Une petite pensée pour tout le monde, Jef et Steph qui sont en vacances eux aussi, Nono et Sof qui bossent, Zou qui rabat des dindons sous des hélicoptères (mais c'est quoi, ton vrai boulot ?), Matt et Nat qui sont toujours en Malaisie, si j'en crois leur blog. Bisous à tous !

Cissane 2005
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17 août 2005

 

Un beurré nantais

Parti ce matin à point d'heure de la maison, je rejoins enfin Nantes sous un soleil généreux. Je retrouve Nico à son travail, et nous allons manger une salade au Perk Café, dans le centre ville. Le Perk, pour ceux qui se souviennent, c'est le nom de ce pub que fréquentent les héros de Friends, juste en bas de chez eux. Bon, là, c'est pas vraiment New-York, mais l'ambiance y est presque et les serveurs sont sympas.

Quartier libre l'après-midi, Nico retourne au travaille et je me promène un peu dans la ville. Je rentre dans le magnifique palais de justice, signé Jean Nouvel et dans lequel on retrouve bien les mêmes inspirations que pour l'opéra de Lyon. Ensuite je traverse la Loire, et vais m'allonger sur un banc dans un petit parc urbain, à l'ombre fraîche d'un large platane. L'iPod vissé aux oreilles, la trompette de Nils Peter Molvaer me berce et m'endort presque. Je poursuis enfin ma balade, fourre le nez dans les rayons d'un magasin de bandes dessinées (j'y trouve d'ailleurs un album de Dupuy qui fera certainement plaisir à Nicolas), puis me rend au Lieu Unique, la friche industrielle installée en lieu et place des anciennes usines LU. Là, chez LU, Wang Du expose un nouveau volet de son analyse des médias (on avait déjà vu des installations au Rectangle, à Lyon). C'est pas mal du tout, en particulier un tapis de laine tissée main de quelques 100 m2, excusez du peu, et qui reproduit fidèlement la une du magazine Time de janvier 2003, lorsque la navette Columbia avait explosé dans le ciel lors de son retour sur Terre. Les couleurs sont criantes, la violence de l'image est insoutenable, et contraste avec la douceur du tapis (on a le droit de le fouler pieds nus). Un tapis volant. Et explosif, en quelque sorte.

La journée s'achèvera par une Corona bien fraîche dégustée sur la terrasse du Lieu Unique, dans une chaise longue, en parcourant le dernier numéro des Inrocks. Nico me rejoint à 18H, nous rentrons dans la maison qu'il occupe (seul en ce moment, ses logeurs sont en vacances) et nous faisons un petit dîner en discutant.

De chouettes moments.

Demain, je prends le train de 10H09 pour Pornic où je compte passer la journée sur la plage. C'est cool.

Cissane 2005
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15 août 2005

 

Un soir d'été

En écoutant un iMix qui alterne entre les Variations sur Marilou de Gainsbourg et quelques titres de Radiohead, je regarde la ville et les fleuves qui coulent au pied de mon appartement. Demain tôt, je prends le train pour rejoindre à Nantes mon ami Nico. Six jours près de l'Océan vont parachever ces belles vacances, avant de reprendre le chemin du travail.

Hier dimanche, la réunion géante de famille qu'on avait projetée s'est transformée en un repas beaucoup plus modeste : une dizaine de convives, dont ma petite Cora (elle a décidément horreur que je l'appelle comme ça, c'est bien la raison pour laquelle je continue !) et de sa cousine Auréline, dont je faisais la connaissance.

Pas envie de me coucher, déjà minuit et le réveil sonne dans 5H30. Heureusement, je voyage en première, place isolée, je vais pouvoir dormir tranquille.



Le soleil se couche sur Lyon. La Saône tumultueuse rejoint le sage Rhône. Le pont de La Mulatière semble une agrafe qui retient la presqu'île. Fourvière surveille son monde.

Cissane 2005
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11 août 2005

 

Privé !

Considérant que ce blog commence à pas mal raconter ma vie, j'ai choisi de le rendre un peu plus privé. C'est pourquoi on ne peut désormais plus y accéder par www.**************.com, mais uniquement via BlogSpot.

Ce qui signifie que si vous lisez ces lignes, c'est que soit vous êtes un lecteur de la première heure, soit que je vous ai sciemment donné l'adresse, soit que vous êtes tombé dessus complètement par hasard, et dans ce dernier cas 1) vous vous fichez totalement de ce que je raconte et 2) je me fiche totalement que vous le lisiez.

C'est dit !

Cissane 2005
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Mes préférences... en 2001 !

En me promenant dans les méandres de mon ordi au bureau, j'ai trouvé une contribution que l'hebdo Lyon Capitale m'avait demandé fin juin 2001 (ça fait donc plus de 4 ans, pffff...) Il s'agissait de décrire un endroit lyonnais que j'aimais bien, un spectacle qui m'avait marqué, un film, un livre, un disque...

Je fais un copier/coller dans ce blog, et je commente chaque paragraphe :

Mon QG
Je ne suis pas très mondain. J’évite d’une façon générale les endroits où il y a trop de monde, même si une soirée branchée de temps en temps reste sympa. Mon QG, ce serait La Passagère, un petit pub irlandais flottant sur le Rhône, amarré juste entre la piscine et le Fish. C’est drôle d’y aller parce qu’on passe devant les clubbers qui vont à La Marquise, devant les coiffeurs qui garent leur grosse BM devant le Fish, et puis on continue, on passe sous le pont et on trouve ce petit bateau au confort spartiate, complètement enfumé l’hiver, dans lequel on vous sert une bonne vieille Guinness. On parle fort, on chante, on danse où on peut. L’été, ils ont une terrasse et certains de mes amis s’amusent à plonger dans le Rhône. C’est bon esprit !


C'est vrai que j'y ai passé pas mal de soirées, à La Passagère, et aujourd'hui j'y vais moins. C'est plus un endroit qu'on fréquente l'été, pour profiter des berges du Rhône, quand la terrasse est ouverte. Pour l'hiver, je préfère Le Sirus (qui n'existait pas à l'époque) où on peut entendre de bons concerts pop/rock toute la semaine. Et La Marquise, je fréquente pas mal, aussi...


Le dernier spectacle qui m’a marqué
J’en vois énormément, et dans tous les styles possibles : théâtre, musique, danse, tout y passe. Ils sont donc rares ceux qui me marquent vraiment. Je préfère donc évoquer le vrai spectacle qui m’a marqué ces dix dernières années. C’était en septembre 96, à l’opéra de Genève, Natalie Dessay chantait Ophélie dans l’opéra éponyme d’Ambroise Thomas. La mise en scène était signée Patrice Caurier / Moshe Leiser, et c’est Louis Langrée qui dirigeait. Au 4ème acte, Ophélie s’ouvre les veines et met 20 minutes à mourir en chantant le plus bel air du monde. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps pendant ces 20 minutes. Je me suis retenu de monter sur scène, de la prendre dans mes bras et de lui dire « tout va bien, ne t’inquiète pas, ce n’est pas grave ! ». Pendant quinze jours après, rien qu’à penser à ce moment, les larmes me montaient aux yeux. Ca c’est du spectacle !


Tout à fait sincèrement, je n'ai plus jamais ressenti une aussi belle émotion à l'opéra. Même Orphée aux enfers mis en scène par Laurent Pelly (et toujours avec Natalie Dessay) était moins fort, puisque plus porté sur l'humour. Mais c'était un spectacle magnifique. Les seules fois où l'intensité a été aussi puissante, c'est pendant le concert de Björk à l'Auditorium, puis devant Peter Gabriel sous la Halle Tony Garnier. A part ça, les concerts de Air au Transbordeur ou de Nils Peter Molvaer au Théâtre Antique de Vienne ont été de grands moments.


Le film qui me fait envie
Je me retiens depuis trois semaines d’aller voir
Amélie Poulain, parce que je préfère attendre sa projection sur écran géant le 8 juillet pour Jazz à Vienne. D’après ce que j’entends, c’est un film formidable, même si quelques voix s’élèvent pour en dénoncer l’aspect gentiment pétainiste. C’est marrant d’être observateur dans cette histoire : tout le monde a vu le film, sauf moi. J’écoute donc ce qui se dit en toute objectivité puisque je n’ai pas encore mon propre avis !

Alors là, c'était raté. Je ne suis jamais allé voir Amélie Poulain à Vienne, mais tranquillement au cinéma. Et j'ai été assez déçu : Si j'ai adoré la musique, la photographie et même quelques idées du scénario, je trouve dans l'ensemble que c'est un film qui surfe sur des valeurs quelque peu surannées. Pas pour moi.


Mon livre de chevet
J’adore lire, mais je manque de temps pour le faire. Je me rattrape donc la nuit ou pendant les vacances. Je lis ce que je trouve, n’importe quoi, sans sélectionner beaucoup. Je suis un inconditionnel de Zola, c’est pour moi un des plus grands journalistes de l’Histoire. Il avait le don d’observer, de constater puis de rapporter avec exactitude ce qui se passait à son époque. J’ai relu en 2000 l’intégralité de la saga des Rougon-Macquart, en prenant des notes, en dessinant des schémas, et j’y ai pris beaucoup de plaisir. Sinon, ma préférence va plutôt vers les nouveaux auteurs, Houellebecq, Despentes, Ravalec.
Le Cantique de la Racaille est superbement écrit. Je l’ai lu d’une seule traite sur un bateau qui m’emmenait en Irlande l’été dernier, je n’ai pas dormi de toute la nuit !

Rien à rajouter depuis. J'aime toujours Zola et ce que je considère comme les romans naturalistes d'aujourd'hui. Mais l'anecdote du bateau pour l'Irlande me fait bien rire : si je n'ai pas dormi, ce n'est pas grâce au livre, mais parce que j'avais trop peur d'être malade ! Et de plus, pour économiser, on n'avait pas pris de cabine. Ce n'est qu'au retour qu'on s'est aperçu qu'une salle avec de larges et confortables fauteuils étaient prévus dans ce cas !!!


Ce que j’écoute en ce moment
De la poésie sonore. J’ai découvert ça il y a un an très précisément, avec Bernard Heidsieck, le pape de la poésie-action. A 74 ans, ce type vous donne des émotions avec les textes qu’il lit en public, ça me bouleverse. Du coup, je me suis trouvé plein de livres-disques et j’écoute ça avec beaucoup de plaisir. Sinon, la musique fait partie de ma vie depuis toujours, mais je préfère de loin le spectacle vivant aux disques. En ce moment, c’est le nouvel album de Basement Jaxx, qu’on a reçu un mois avant sa sortie (le 25 juin). Ce que font ces londoniens est bien meilleur que le nouvel album de Daft Punk, par exemple. Dans ma voiture, c’est Fréquence Jazz non stop.


Ben oui, en 2001 j'écoutais de l'électro. Comme avant. Et comme maintenant. Sauf que les Nuits So sont passées par là, et que ma sélection s'est à la fois élargie (en quantité) et affinée (en qualité).


Ce qui m’énerve
De constater qu’à la télévision française, et en particulier sur les chaînes publiques, on a fait une croix sur les émissions culturelles. Je pense que c’est une erreur, et que ce n’est pas une chose très saine d’abreuver le public de conneries. On doit pouvoir trouver un juste milieu entre l’actu des stars et les docus en allemand impossible à regarder. Je trouve que j’ai beaucoup de chance de pouvoir faire ce que je fais à ***, avec une vraie équipe et de vrais moyens. Et ce sera encore mieux à la prochaine rentrée !


Ben voyons ! ça, c'est un peu du marketing, un peu sincère. Mais pour être franc et réaliste, ça n'a pas beaucoup changé... et c'est de pire en pire. D'ailleurs depuis, j'ai jeté ma télé aux orties !


Cissane 2005
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09 août 2005

 

Petite rentrée

Après quatre semaines de vacances, les guinguettes lyonnaises, les siestes de quatre jours, le soleil de l'Espagne et la douceur des week-ends parisiens, je reprends le travail pour une semaine. Mais rien de trop violent : je repars en congés toute la semaine prochaine. Je vais en profiter pour aller voir mon cher Nico à Nantes. L'appel de l'océan. Les huîtres. Le ciné. L'humour à deux euros. Je crois qu'on va être heureux de se revoir.

Ce soir je vais voir ma petite Pauline. Elle me racontera ses vacances en Bretagne.

J'ai des nouvelles de Mat et Nat, ils sont partis pour un mois en Malaisie. Après l'Inde l'été 2004, ils vont donc nous faire vivre leur voyage à travers leur blog. Allez-y de temps en temps, le lien figure sur la gauche de cette page. Objectif Terre, ça s'appelle.

Hier, Christophe et Lou sont passés me voir au travail. Je leur ai fait visiter le plateau, et Loupette a même pu s'assoir sur un fauteuil du plateau. Une future vedette ?

L'été s'étire, les jours raccourcissent doucement. J'aime bien la période de l'année qui va arriver. Tout s'enchaîne vite : la rentrée, l'automne, Noël, de nouvelles vacances, la neige, le ski... le froid a son charme aussi (pas vrai, Zoukinette ?)

Cissane 2005
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07 août 2005

 

P. A. R. I. S.

C'est le titre d'une (très vieille) chanson des Taxi Girl, qui date du début des années 80. On y apprend qu'à Paris, il n'y a rien à faire, juste marcher dans les rues, marcher et attendre qu'il se passe enfin quelque chose.

Les choses ont du finir par se passer, justement, parce qu'à Paris on est drôlement bien. Il faut dire que j'y suis accueilli dans de confortables conditions, chez une Zou qui me fait découvrir ses amis et les endroits dans lesquels elle se sent bien. Comme la Guinguette Pirate, par exemple, une authentique jonque chinoise tout en bois amarrée sur le bord de la Seine au niveau de la Bibliothèque Nationale de France, en léger aval de Bercy, sur le même bas-port que le Batofar. Sur ce bateau, auquel on accède par une petite plage aménagée en bar extérieur à la manière des Guinguettes Lyonnaises, on mange de délicieuses pastillas au chèvre et aux tomates confites, d'excellentes lasagnes de hoki et de poireaux, et surtout un somptueux mi-cuit au chocolat, croquant dehors, fondant dedans. Rien de bon pour le régime, j'en conviens, mais pour le moral c'est autre chose.

Visitez donc la Guinguette Pirate

Bref cette cantine nous ayant plu vendredi soir et devant le sympathique accueil réservé sur place par Djalil et Kelly (la jolie métisse souriante au bar, c'est elle) on y est retourné samedi avec les amis de Zou, une bande de joyeux ingénieurs inattendus et drôles. Parmi eux, Fabien et Manu, un couple qui attend une petite fille pour fin septembre, et dont la passion pour la chasse aux Space-Invaders, les petits groupes de musique en découverte et les performances d'art contemporain ont alimenté la discussion de notre coin de table. Ces deux-là ne connaissent pas Lyon, et je me ferais un plaisir de leur faire découvrir ma ville un de ces jours. Pourquoi pas pour les prochaines Nuits Sonores ?

Et ici, tout sur l'invasion des Space-Invaders et les Nuits Sonores


On m'appelle pour le désormais traditionnel barbecue quotidien. Demain, retour au boulot.

Le soleil brille.

Cissane 2005
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05 août 2005

 

Le point

(Par ordre alphabétique)

Alex bouquine

Charlotte vend des médocs

Delphine peint

Dorotée écrit

Edwige fait ses valises

Elise prospecte

Emma pouponne

Fanny se shoote

Lyce déprime

Marie voyage

Marion psychote

Maud sert des Cocas

Najat se marie

Nawel éditorialise

Pam est amoureuse

Zou repère


Cissane 2005
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Tres amigos !

J'aime les enfants. J'aime leur candeur et leur pureté, leur malice et leur simplicité. J'aime mes trois petits bouts de chou que sont Lou, Tom et Romy. D'abord parce qu'ils sont les enfants de gens que j'aime beaucoup, et ensuite parce qu'ils ont tous les trois leur propre personnalité, bien à eux, et que c'est un bonheur que de passer du temps en leur compagnie.

Cette semaine a été calme. Après avoir effectué un chouette aller-retour à Orange mardi soir pour assister à la représentation de La Bohème de Puccini au Théâtre Antique avec Edmond et Marie-Bé (retour à trois heures du matin), l'interphone sonne comme prévu à huit heures : c'est Charlotte qui m'amène Tommy pour deux jours. Elle travaille, moi pas, j'ai envie de le voir, et lui aussi. Tout le monde est content !

Promenade au Parc de Gerland entre les fontaines à brouillard, courses pour acheter des artichauds à la demande de ce petit garçon gourmand de choses bizarres pour son âge (4 ans 1/2), déjeuner, passage chez Jef et Fufette pour récupérer Romy et déposer son papa à Euronews, et j'emmène mon petit monde à Craponne pour retrouver Lou. C'est ainsi que les trois enfants (quatre avec moi) sont réunis pour un après-midi garderie. Il a fait beau, on est resté tout le temps dans le jardin, et c'était drôlement cool !


(Mes trois zigotos : Lou au fond, Romy à droite, Tommy au premier plan)

Le soir, Sophie et Christophe nous ont retenu à dîner, Fufette et moi, et pendant que les trois margoulins s'endormaient devant Les Indestructibles, on s'est avalé une soupe thaïlandaise d'un autre monde. Merci ma Sof.

Ce matin, pistache avec Tommy (on a retrouvé là-bas Nono et Loupette), et déjeuner au Quick. C'est pas que j'en raffole, ni que je trouve que ça soit très intelligent d'emmener des enfants manger de la junk-food, mais je sais qu'ils n'y sont pas habitués, et ça reste un petit cadeau que de leur offrir ça.

Pour digérer la piscine et les hamburgers-frites, il fallait bien trois heures de sieste à Tom et moi. Le temps ensuite de cuisiner un peu pour Cha qui est venue chercher son fiston à la maison. Petite discussion tranquille devant une tasse de thé, et voilà. Ciao amigo !

Cissane 2005
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