30 décembre 2004

 

J-1 !

Et voilà, plus que quelques heures avant la fin de cette année maudite. Lundi soir, chouette dîner chez Martine et Benoît avec les cousins. Au menu, outre le traditionnel foie gras maison, une oie grasse tendre et juteuse, accompagnée de ses marrons de Noël. Miam et re-miam. S'il y a bien une chose que j'ai plaisir à retrouver, c'est le goût des bons petits plats.


(Slurp !)

L'occasion de renouer contact avec les cousins, que je ne vois finalement plus qu'à cette occasion. Julien et ses idées ultra-libérales vivent maintenant à Singapour, Matthieu fait son école militaire en Bretagne, Clément est toujours par monts et par vaux dans l'est de la France ou de l'Europe, etc.

L'occasion de revoir l'adorable petite Pauline, qui à huit ans me demande si j'ai une adresse e-mail et ne m'en dit pas plus. Mais dès le lendemain, j'ai un message dans ma boîte, et depuis mardi on s'écrit un message par jour.


(Pour info, le Fruit du Dragon vient du Vietnam)

Et voilà que ce petit bout de huit ans, l'innocence même, les cheveux presque blancs tellement ils sont blonds, les yeux presque gris tellement ils sont bleus, la peau presque transparente tellement elle est pâle, la douceur même doublée d'une petite dose d'espièglerie malicieuse, voilà que cette enfant qu'on pourrait croire préoccupée par bien d'autre choses que les histoires des grandes personnes me demande, au détour d'un message, ce qu'elle n'aurait jamais osé me demander en face : "Et pourquoi vous vous êtes séparés, avec Charlotte ?".


(Une petite princesse)

Argh. Merci, Pauline, merci pour ta franchise et ta pureté. Si le monde entier était comme toi, l'humanité ne s'en porterait que mieux. Pas de non-dit, plus de peur des questions qui fâchent, plus l'angoisse de regarder la vérité en face. La simplicité, l'innocence et la vérité.

Je t'ai répondu, Pauline, avec mes mots à moi qui sont aussi ceux que tu peux comprendre, qui sont les plus vrais. Je sais que tu aimais beaucoup Charlotte et surtout le petit Tommy qui te faisait craquer et que tu aimais emmener jouer. Et dieu sait qu'il t'aimait aussi, gentille comme tu es. "Mais la vie sépare ceux qui s'aiment, tout doucement, sans faire de bruit". C'est le poète qui dit ça. Heureusement, il dit aussi "Show must go on". Et ça repart !


(Tom et Pauline sur la plage de la Baie des Trépassés, Bretagne, août 2003 - avant le séisme -)

J'ai dormi chez ***** cette nuit. C'était bien mais je n'ai pas envie d'en parler, pour l'instant. Il n'y a que Nat qui soit au courant et c'est très bien comme ça.

Demain vendredi 31 décembre, j'ai invité les amis proches à la maison. Christophe, Sophie et Lou, Steph, Jef et Romy (qui a deux ans aujourd'hui, au fait !). Ils s'occupent de l'entrée et des desserts, je vais quand à moi leur préparer mon déjà fameux boeuf Strogonoff. Pour plus de commodités, puisque je travaille le dernier jour de l'année, je vais me mettre aux fourneaux ce soir après le boulot, et on n'aura plus qu'à le faire réchauffer demain !

Je n'ai pas de nouvelles des canadiennes. Si vous les voyez passer, faites moi signe.

Cissane 2004
----

27 décembre 2004

 

2004 : bientôt la fin

Sale année que cette année là. Bien évidemment, si on s'en tient à la lecture de mes aventures canadiennes, ma vie paraît plutôt sympa. Mais ce n'était que l'arbre qui cachait la forêt. Heureusement, aujourd'hui, grâce à un certain nombre de soutiens, je refais doucement surface.

Comme un petit arbuste au bord de l'eau, qui se serait soudainement retrouvé submergé par une inondation. Tout près de l'asphyxie. Alors que les eaux se retirent, je sèche mes branches et secoue mes racines. Le soleil me réchauffe. Mais toujours le souvenir de l'inondation m'habitera. Et plus rien ne sera jamais pareil.


(Moi sur ma nouvelle planète)

Belles fêtes de Noël. Toutes simples. Réveillon le 24 chez moi avec Edmond et Marie-Bé, et un boeuf Strogonoff inspiré par celui de Mathieu, dégusté quelques semaines plus tôt. Hier dimanche, passage chez Steph, Jef et Romy, puis chez Christophe, Sophie et Loupiotte. J'ai regardé 'Frère des ours' avec ma poupinette contre moi (on aime tant les câlins, tous les deux !) et après, on s'est gentiment huîtrés avec les merveilleuses numéro 2 arrivées en direct d'Oléron trois jours plus tôt. Miam.

Reprise du boulot ce matin, et envie de blogger à nouveau. Envie de parler, d'écrire. Si quelqu'un veut lire ça, pourquoi pas ?


(Aux Gets, il y a trois semaines)

Gros bisous à Coco, la plus jolie des petites cousines, avec qui j'ai tchatté hier matin, et qui doit être au ski, à l'heure qu'il est. J'espère qu'elle aura beau temps.


(Les beaux sourires de Coco et de sa cousine Cyrielle)

Cissane 2004
----


This page is powered by Blogger. Isn't yours?