17 août 2005
Un beurré nantais
Parti ce matin à point d'heure de la maison, je rejoins enfin Nantes sous un soleil généreux. Je retrouve Nico à son travail, et nous allons manger une salade au Perk Café, dans le centre ville. Le Perk, pour ceux qui se souviennent, c'est le nom de ce pub que fréquentent les héros de Friends, juste en bas de chez eux. Bon, là, c'est pas vraiment New-York, mais l'ambiance y est presque et les serveurs sont sympas.
Quartier libre l'après-midi, Nico retourne au travaille et je me promène un peu dans la ville. Je rentre dans le magnifique palais de justice, signé Jean Nouvel et dans lequel on retrouve bien les mêmes inspirations que pour l'opéra de Lyon. Ensuite je traverse la Loire, et vais m'allonger sur un banc dans un petit parc urbain, à l'ombre fraîche d'un large platane. L'iPod vissé aux oreilles, la trompette de Nils Peter Molvaer me berce et m'endort presque. Je poursuis enfin ma balade, fourre le nez dans les rayons d'un magasin de bandes dessinées (j'y trouve d'ailleurs un album de Dupuy qui fera certainement plaisir à Nicolas), puis me rend au Lieu Unique, la friche industrielle installée en lieu et place des anciennes usines LU. Là, chez LU, Wang Du expose un nouveau volet de son analyse des médias (on avait déjà vu des installations au Rectangle, à Lyon). C'est pas mal du tout, en particulier un tapis de laine tissée main de quelques 100 m2, excusez du peu, et qui reproduit fidèlement la une du magazine Time de janvier 2003, lorsque la navette Columbia avait explosé dans le ciel lors de son retour sur Terre. Les couleurs sont criantes, la violence de l'image est insoutenable, et contraste avec la douceur du tapis (on a le droit de le fouler pieds nus). Un tapis volant. Et explosif, en quelque sorte.
La journée s'achèvera par une Corona bien fraîche dégustée sur la terrasse du Lieu Unique, dans une chaise longue, en parcourant le dernier numéro des Inrocks. Nico me rejoint à 18H, nous rentrons dans la maison qu'il occupe (seul en ce moment, ses logeurs sont en vacances) et nous faisons un petit dîner en discutant.
De chouettes moments.
Demain, je prends le train de 10H09 pour Pornic où je compte passer la journée sur la plage. C'est cool.
Cissane 2005
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Quartier libre l'après-midi, Nico retourne au travaille et je me promène un peu dans la ville. Je rentre dans le magnifique palais de justice, signé Jean Nouvel et dans lequel on retrouve bien les mêmes inspirations que pour l'opéra de Lyon. Ensuite je traverse la Loire, et vais m'allonger sur un banc dans un petit parc urbain, à l'ombre fraîche d'un large platane. L'iPod vissé aux oreilles, la trompette de Nils Peter Molvaer me berce et m'endort presque. Je poursuis enfin ma balade, fourre le nez dans les rayons d'un magasin de bandes dessinées (j'y trouve d'ailleurs un album de Dupuy qui fera certainement plaisir à Nicolas), puis me rend au Lieu Unique, la friche industrielle installée en lieu et place des anciennes usines LU. Là, chez LU, Wang Du expose un nouveau volet de son analyse des médias (on avait déjà vu des installations au Rectangle, à Lyon). C'est pas mal du tout, en particulier un tapis de laine tissée main de quelques 100 m2, excusez du peu, et qui reproduit fidèlement la une du magazine Time de janvier 2003, lorsque la navette Columbia avait explosé dans le ciel lors de son retour sur Terre. Les couleurs sont criantes, la violence de l'image est insoutenable, et contraste avec la douceur du tapis (on a le droit de le fouler pieds nus). Un tapis volant. Et explosif, en quelque sorte.
La journée s'achèvera par une Corona bien fraîche dégustée sur la terrasse du Lieu Unique, dans une chaise longue, en parcourant le dernier numéro des Inrocks. Nico me rejoint à 18H, nous rentrons dans la maison qu'il occupe (seul en ce moment, ses logeurs sont en vacances) et nous faisons un petit dîner en discutant.
De chouettes moments.
Demain, je prends le train de 10H09 pour Pornic où je compte passer la journée sur la plage. C'est cool.
Cissane 2005
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