24 décembre 2005

 

Ça sent bon !

On se croirait dans un grand restaurant. Le four est en train de cuire un gratin dauphinois taille maxi, un flan aux oeufs pour 8 personnes et un grenadin de veau mijotte dans une cocotte. On va se faire de bons gueuletons ce soir et demain midi.

Papa m'a appelé ce matin pendant que je faisais les dernières courses de Noël, il m'a expliqué qu'il avait fait un feu de cheminée hier soir et que ça avait bien marché. Tout est donc au point pour cette veillée de Noël.

Merry Christmas !

Cissane 2005
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22 décembre 2005

 

La belle et la bête

Voilà comment aurait pu s'appeler le King Kong de Peter Jackson sorti la semaine dernière et que je suis allé voir hier soir. Du grand spectacle, tout à fait dans la veine romantique du film original de 1933, en plus réaliste bien sûr, et avec les larmes qui montent aux yeux à la fin.

Il y avait bien longtemps que je n'étais pas allé au ciné. Et pourtant, c'est un divertissement que j'aime beaucoup. C'est juste que je n'ai pas trop le temps de m'y adonner, et je privilégie le spectacle vivant que je dois m'envoyer pour le boulot.

Plus qu'une journée de travail et c'est Noël. Je travaille sur mon dîner du 24, puisque c'est moi qui cuisine le plat principal. Mais je ne peux rien en dire encore, ça sera une surprise...

J'ai eu des nouvelles de Natacha qui m'a appelé tout à l'heure. Elle se trouve en Alsace où elle s'apprête à fêter Noël en famille, elle aussi. Matt est avec ses parents au Sri Lanka pour quelques semaines.

Demain après-midi a lieu la première grande cérémonie de remise du Prix Carlotti. Ce peintre lyonnais célèbre est décédé voici deux ans, et malgré ses 97 printemps il restait l'amateur de bonne chère (et de belle chair !) qu'il a toujours été. J'ai eu la chance de déguster avec lui, à l'époque, quelques flans aux oeufs dont il était friand. En hommage à cet incorrigible gourmand, plusieurs amis à lui ont créé ce Prix Carlotti du meilleur flan aux oeufs, décerné pour cette première édition à Maude, la cuisinière du Jaboulay, petit caboulot du 7ème arrondissement. Ce restaurant de quartier ne paie guère de mine mais vous sert un pot-au-feu de tous les diables, et le dessert préféré de Carlo que l'on trouve là-bas l'aurait certainement conquis. L'idée m'est d'ailleurs venue de réaliser un flan aux oeufs le week-end dernier, et il était particulièrement réussi, si l'on en croit ceux qui l'ont goûté. A refaire, donc.

Je reçois une carte par jour de Zou, qu'elle m'envoie depuis la Martinique. C'est chouette d'avoir des nouvelles comme ça. J'attends impatiemment le facteur avant de partir au travail le matin !

Cissane 2005
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20 décembre 2005

 

Le bon calcul

Y'a un p'tit caillou de 2,27 millimètres de diamètre coincé entre la sortie de mon rein gauche et l'entrée de ma vessie. Selon le radiologue, ça pourrait expliquer mes douleurs de la semaine dernière, lorsque le bidule a voyagé dans mon rein. Mais il en est sorti, maintenant, et ça va déjà bien mieux.

A part ça, tout le reste est impeccable. Le foie est nickel, la vésicule travaille bien, la rate ne se dilate pas, le reste est en place. Ma beauté intérieure.

Les parents ont déménagé. Ce soir sera leur première nuit dans leur nouveau château, comme on appelle déjà cette maison gigantesque. Une dizaine de copains leur ont prêté main-forte ce matin, parmi lesquels l'indispensable Christophe, toujours prêt à porter un piano à bout de bras. A midi, premier repas communautaire dans le grand salon. J'espère simplement que la cuisine sera vite finie, parce que ça va être dur de cuisiner sans gaz et sans évier !

A Noël, y'aura du feu dans la chaminée. C'est sûr.

Cissane 2005
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19 décembre 2005

 

Merci Nono !

Heureusement qu'il est là pour rattraper mes bourdes, le Nono. J'avais commencé à faire des trous partout dans la maison toute neuve des parents, histoire de faire tenir un bête accessoire. C'était sans tenir compte de ma mauvaise expérience du placo : chez moi, c'est tout des murs en dur, du béton et des galets du Rhône qu'il faut percer au perforateur, et que quand vous avez mis une cheville et une vis dedans, vous pouvez vous y suspendre ! Avec les murs en carton, c'est une autre affaire...

Heureusement, Christophe est outillé et il a tout fixé comme il faut. Merci mon Nono, je ne sais pas ce que je ferais sans toi !

Allez, plus que cinq jours au JT et c'est Noël, le feu de cheminée, la bûche et tout le bouzin.

Et pendant ce temps, Isa se fait toujours rôtir par 30° sur les plages de la Trinité. Hier, elle a fait un barbecue sur le sable pour faire cuire des petites saucisses avec le bois de la cocoteraie. Ça fait envie, quand même. La prochaine fois, j'y vais !

Cissane 2005
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17 décembre 2005

 

Caramba ! Encore raté !

Perdu. Le médecin ne partage pas mon avis et m'explique qu'il s'agit sans doute d'une infection du sigmoïde. A vos souhaits. Au point où j'en suis, je veux bien le croire, d'autant plus qu'il me prescrit tout un tas d'anti-douleurs, ainsi que des échographies, des radiographies, des machingraphies, en tous cas rien qu'un labo normal de la planète Terre puisse me faire passer avant mardi. Me voilà donc à attendre en espérant que tout ça ne dégénère pas en péritonite.

Avec mon traitement habituel, hier soir j'ai avalé 6 cachets avant le repas. Si je suis toutes les prescriptions, j'ai calculé que je dois ingurgiter 17 médocs par jour ! On dirait un petit vieux. Mais ça va s'arrêter quand ?

Cissane 2005
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16 décembre 2005

 

Le retour...

Il revient... Il m'avait laissé tranquille depuis un bon bout de temps, octobre 98 pour être précis. Et là, je le sens pulser en moi. Tout a commencé mardi, quand j'ai ressenti une douleur au ventre. Rien d'extraordinaire. Mais toute la semaine j'ai vécu avec cette gêne grandissante, parfois diffuse, parfois localisée, mais qui quittait progressivement le ventre pour passer derrière.

Mon rein gauche.

Ce n'est pourtant pas faute de boire suffisamment et de me nourrir relativement correctement. Je ne suis certes pas à 10 fruits et légumes par jour, mais je ne mange pas que des sandwiches. Peut-être quelques excès alimentaires le week-end dernier, alors que nous tournions des plateaux pour les best-of d'hiver à Megève ? Pas sûr, les calculs rénaux sont plutôt une affection sur le long terme.

Bref, pas de best-of ce week-end. La petite Alex me remplace au pied levé, moi je resterai au chaud à la maison (ou à l'hôpital ?). Dans cet état, les descentes de pentes enneigées par -5° sont peu recommandées. De toute façon, je vais aller consulter mon médecin cet après-midi, on verra bien ce qu'il en pense.

La semaine est terminée, plus que quelques jours au boulot et ce sera Noël. Zou est de l'autre côté de l'Atlantique, elle se baigne par 33° et admire sa nièce dans ses cours de danse classique. La Martinique, ça doit être chouette.

Les parents déménagent mardi. J'espère que je serai en meilleure forme.

Ouille, quand même.

Cissane 2005
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05 décembre 2005

 

Boeuf Strogonoff V3.0

Après avoir régalé les parents et les amis l'année dernière, voici la troisième version du Bœuf Strogonoff à la Cissane. C'est chez Zou que ça se passe, la demoiselle, Xavier et Vince en sont les goûteurs officiels. Et après deux heures de cuisine, je savoure ma victoire. Ils me décernent à l'unanimité le brevet de meilleur Strogonoffeur du Pré-Saint-Gervais.

Lundi, petites courses dans Paris en moto. Je suggère un bar dans lequel j'imagine que Robert Doisneau aurait pu photographier son fameux Baiser de l'Hôtel de Ville. Las, le garçon n'a jamais entendu parler de l'artiste, et un ami d'Isa corrige mon erreur et pense plutôt que la scène d'après-guerre s'est déroulée un peu plus loin. Tant pis. J'aime pourtant revenir sur des lieux hantés par l'histoire. À Paris, c'est magnifique, les quartiers en sont pleins.

Retour dans la nuit par le dernier TGV, qui nous dépose à Perrache au pied d'un taxi bienvenu. Demain, au boulot. Tout le monde n'est pas intermittent du spectacle...

Ce mardi, après l'enregistrement de l'émission avec la douce Amélie-les-crayons, première réunion de travail sur la soirée de jeudi, à l'occasion de la Fête des Lumières. L'association Le petit monde, qui œuvre pour le mieux-être des enfants hospitalisés, fait dessiner sur le sol de la place Bellecour son logo, lequel représente... un Petit Prince qui regarde les étoiles à travers une lunette. Quelques 30 000 lumignons vont être achetés et déposés par les lyonnais. Une œuvre participative lumineuse imaginée par le plasticien Daniel Charpentier. Moi j'interviens là-dedans, et j'en suis très heureux. J'espère que la météo nous laissera tranquille. Peut-être devrais-je prévoir un thermolactyl ?

Ce soir, dîner aux chandelles, ou presque, avec Isa. Elle est à la maison pour la semaine. Moral haut, donc.

Cissane 2005
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03 décembre 2005

 

Bi-fluor

A Paris. La soirée d'hier était chargée : tout a commencé à la descente du train, quand Zou m'a emmené au pot de fin de son tournage. Toute l'équipe du téléfilm était là, du réalisateur Stéphane Clavier (le frère de) au plus petit stagiaire, du héros au figurant, du chef-déco au ventouseur. Belle ambiance, sympa, décontractée, dans une petite salle un peu loungy aux poutres apparentes et à la lumière tamisée. Ça s'appelle l'Opus, et c'est au bord du canal Saint-Martin. Un trio de funk jouait, emmené par un sax virtuose et groovy. Des californiens, paraît-il. J'ai fait la connaissance de plusieurs personnes qui ont travaillé avec Isa sur ce film. Parmi elles, la présence de plusieurs lyonnais m'a démontré qu'il était tout à fait possible de travailler régulièrement sur Paris tout en habitant à Lyon. C'est simplement une question d'organisation.

Vers 1H du matin, départ pour l'Elysée Montmartre, où nous devions retrouver Sébastien, alias Agoria, qui mixait à une soirée Panik. On est allé prendre un verre avec lui et des amis avant le début de son set, histoire de discuter des dernières nouvelles. J'ai eu la surprise de voir débarquer Anthony, de passage à Paris pour le week-end, et qui avait tenu à venir entendre Seb.

"T'écris dans ton blog ?" me demande Isa en passant derrière moi. Elle a levé la tête de son magret de canard au miel et aux poires pour venir voir ce que je pouvais bien trafiquer sur mon ordi. On vient de rentrer des Bouffes Parisiens, chez Jean-Claude Brialy, où les Chanson Plus Bifluorée jouaient leur nouveau spectacle. Bien enlevé, humour bon enfant, mélodies au poil. Dans l'après-midi, c'est l'univers de George Lucas qu'on a parcouru. Trente ans de Guerre des Etoiles, ça ne laisse pas indifférent, surtout quand on peut approcher Darth Vador, Chewbacca ou le PodRacer d'Anakin Skywalker grandeur nature.

Bref, on a vu tout ce qu'on voulait voir. Le week-end détente commence.

J'ai reçu un message adorable de Tommy sur mon répondeur. De chez son papa, il m'appelle pour me dire qu'il pense à moi et qu'il aimerait bien me voir pendant les vacances de Noël. C'est vraiment mignon, et très sympa de la part de JC.

Mon nez coule.

Cissane 2005
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02 décembre 2005

 

Tchou-tchou

J'écris ces lignes du TGV Lyon-Paris n° 6632, départ 19H47 de Perrache, arrivée 21H55 dans la capitale. J'aime bien prendre le train pour allez chez Zou. C'est un moyen de transport commode, bien évidemment, mais c'est aussi un véritable espace de détente. Il faut dire que je voyage en première, et qu'on est peu nombreux dans la voiture, que les sièges sont spacieux et confortables.

J'en profite généralement pour regarder un film, ou une de mes séries favorites. En ce moment, outre l'incroyable L O S T , je suis une fiction américaine intitulée Invasion, et qui décrit le quotidien d'une petite ville du sud de la Floride, dans les fameux Keys. Au milieu des marais et d'un parc naturel immense, les extra-terrestres débarquent et chamboulent tout. Evidemment, c'est un peu plus subtil que ça, les américains savent produire des séries efficaces et pleines de suspens, qui tiennent le spectateur en haleine. Vivement la semaine prochaine qu'on connaisse la suite.

Les kilomètres défilent. Les rails se déroulent sous moi. On est peut-être à hauteur de Dijon, d'Auxerre, je ne me rends pas bien compte. On monte dans une voiture, on s'assoit à une place, on n'en bouge pas. Et deux heures plus tard on se retrouve à 500 kilomètres de là. C'est presque de la téléportation.

Je suis contre la fenêtre, mais la nuit noire m'empêche de voir quoi que ce soit d'autre que mon reflet, bien sérieux penché sur mon PowerBook posé sur la tablette. Les écouteurs vissés aux oreilles, j'écoute un album de Gonzales. Piano solo, piano doux, piano ludique.

A propos de piano, j'ai eu une proposition de Moko pour monter un nouveau spectacle. Après le Petit Prince et sa trentaine de représentations, c'est vrai que je ressens comme un vide maintenant. L'appel de la scène ? plus modestement l'envie de partager, à nouveau. Moko, Jérôme Margotton de son vrai nom, avait assisté à une lecture au Théâtre de la Croix-Rousse et l'avait bien apprécié, semble-t-il. Bien qu'il passe le plus clair de ses journées à composer des mélodies au piano pour son groupe jazzy/harmonique, il trouve encore le temps d'écrire des contes pour enfants.

Il a inventé tout un univers autour de deux personnages, Lalo et Lola, un garçon et une fille, perdus dans une forêt enchantée, peuplée de méchants ogres, de vilaines sorcières, et copains avec un chat magique. Ce drôle d'animal possède la faculté de se changer à loisir en objet de son choix, et ce don sauve nos héros de bien des situations. Jérôme a bien sûr composé toute une série de morceaux pour accompagner les différents récits, et il me demande de jouer les récitants. Je suis très honoré de son choix et je tâcherai de faire de mon mieux.

Nico a perdu sa grand-mère au début de la semaine. C'était une dame âgée, bien faible ces derniers temps, mais son décès à l'hôpital, bien que prévisible, a plongé toute sa famille dans la peine. Je l'ai assuré de mon soutien le plus entier, ce décès me rappelle la disparition de ma propre grand-mère maternelle, emportée par la maladie voici déjà une dizaine d'années. Comme Nico, je garde un souvenir d'une douceur incroyable, d'une grande tendresse pour une femme qui attend la mort sereinement. Comme Nico, j'avais rendu visite à ma grand-mère quelques jours seulement avant son décès, et j'avais eu le sentiment de lui dire adieu, d'en prendre le temps et la mesure. J'adorais ma grand-mère qui me cuisinait toujours de bons gâteaux moelleux, ou qui m'emmenait avec elle ramener le troupeau de vaches. Courage, Nico. Où qu'elle soit à présent, elle est apaisée et vivra toujours dans ton coeur.

Les paysages noirs défilent toujours derrière la fenêtre du train. De temps en temps, une lueur vient frapper le côté de la voiture, en même temps qu'un bruit d'air aspiré se fait entendre. C'est un autre TGV que l'on croise. Si l'on part du principe qu'on roule chacun à 300 km/h, on peut considérer qu'on se croise, avec les passagers qui voyagent en sens inverse, à 600 km/h. Eux ne se doutent peut-être pas que je pense à eux, et que leur image fugitive va s'imprimer sur ces colonnes virtuelles. Ils filent vers leur week-end comme je file vers ma Zou, petite fille à couettes roses qui m'attend sur le quai de la Gare de Lyon.

Programme chargé ce week-end : Agoria mixe à l'Elysée-Montmartre, les Chanson Plus jouent aux Bouffes Parisiens, la saga Star Wars s'expose à la Villette, et l'épisode 209 de L O S T frétille sur mon disque dur. C'est cool.

Dehors
Le
Vent
Accompagne
Le
Train.

Cissane 2005
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01 décembre 2005

 

Cent ans !

C'est l'âge de l'Orchestre National de Lyon, qui a débuté en 1905 sous le nom à peine pompeux de Société des Grands Concerts de Lyon. Cette dénomination archaïque a bien fait rire ma petite Pauline, 9 ans maintenant, et grande amatrice de musique classique, si j'en crois son sourire à la sortie du concert du centenaire, samedi dernier. Il faut dire qu'entre le Vaisseau Fantôme et la Symphonie du Nouveau Monde, on avait de quoi se mettre entre les oreilles. D'autant plus qu'ils ont terminé avec presque 200 musiciens sur la scène de l'Auditorium pour deux bis mémorables, l'ouverture de Carmen et une suite de L'Arlésienne.

Mais un des moments les plus forts de la soirée, c'est encore quand Pauline a serré la main du ministre des transports. Venu en voisin-candidat-aux-élections, il nous a salué à l'entr'acte alors que nous admirions les gigantesques photos des musiciens de l'orchestre se promenant à vélo ou sur des patins à roulettes. Un ministre. Diantre.

J'ai profité de la journée du lendemain pour ranger deux ans de papiers. Deux ans de factures (que j'ai payé entre temps, je vous rassure), de journaux, de courriers, de vieux calendriers des pompiers, de notes de frais et autres relevés du gaz. J'en ai quand même balancé un sac poubelle de 50 litres gavé jusqu'à la gueule, et ça m'a fait du bien.

Quelques semaines auparavant, j'avais déjà effectué une opération similaire à Messimy, où ce sont près de 30 ans de souvenirs qui m'attendaient depuis 1993, année où j'ai quitté le cocon familial pour vivre ma vie de grand enfant. Sous une épaisse couche de poussière et de nostalgie, j'ai retrouvé, en vrac, des rédactions de 6ème délirantes, des dessins de maternelle (1977, ça vous dit quelque chose ?), des cours de maths de terminale, des devoirs de sémiologie, des bulletins de notes, des vieux bouquins, une dizaine de cendriers (très utile pour un non-fumeur), des cassettes de mes premiers pas en radio, et tout un tas de bidules, de trucs et de machins tordus, cassés ou réparés sommairement, tous d'une inutilité flagrante et que pourtant j'avais considéré comme essentiels, puisque je les avais précieusement conservé dans mon musée personnel. Autant dire que 80% du bazar est parti à la déchetterie sous les yeux pas humides du tout des parents, bien heureux de s'en débarrasser à bon compte. Ils se voyaient mal, et avec raison, se coltiner le déménagement du bouzin dans leur future nouvelle maison.

Ah tiens, puisqu'on y est, la maison, elle est pratiquement terminée à l'heure où j'écris ces lignes. Il reste une dizaine de jours de travaux à l'intérieur, l'électricité fonctionne et le chauffage circule dans le sol. Il reste à poser l'escalier et le parquet, que j'irai huiler dès que possible. Et le déménagement est prévu pour la semaine du 12 décembre. Ma première pensée va vers la cheminée, devant laquelle je compte bien passer la soirée de Noël.

Haut les coeurs.

Cissane 2005
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