15 septembre 2005

 

Une belle rentrée

Le temps passe vraiment vite. Ça fait maintenant quatre semaines que j'ai repris le travail, et j'ai l'impression que les vacances, c'était hier. J'ai été tellement pris ces derniers temps que je n'ai rien eu le temps d'écrire. Il faut dire que cette rentrée s'annonçait plutôt délicate, voire difficile, sur le plan professionnel, et qu'au final tout s'est bien passé. Quand on s'attend au pire, on ne peut être que "déçu en bien", comme disent les suisses.

Le week-end du 3/4 septembre, Nico était chez ses parents à Ugine. Je l'ai rejoint là-bas et on a grimpé la Tournette samedi. 2500 mètres d'altitude, ça fait pas rire, même si on ne part pas de tout en bas, bien sûr.


On est montés tout là-haut !

Pour l'occasion, Nico avait invité une copine à lui, Aude. 33 ans, médecin urgentiste, blonde, jolie, sportive. Une tentative de l'Everest, plusieurs Mont-Blancs, une méga-expédition prévue l'été prochain au Népal. Bref, ça ne rigolait pas. Enfin, moi surtout, je ne rigolais pas. Parce que même si j'aime la marche et les sorties en montagne, ça faisait bien deux ans que je n'avais pas remis les Meindl à grosses semelles. Et j'ai vite eu les cuisses en yaourt. Mais heureusement, mes compagnons de souffrance ont eu pitié de moi et n'ont pas été avares de pauses en tout genre. Si bien que j'ai réussi à hisser ma surcharge pondérale au sommet. Je n'étais pas peu fier. En plus, le spectacle valait le coup : la Tournette donne en plein sur le lac d'Annecy, et la vue le soir, à la descente, est vraiment unique.


Il est 20H, le soleil tombe sur le lac.

Après ce vivifiant exercice, on est vite rentrés se faire chouchouter par la maman de Nicolas. Excellente cuisinière, elle est aux petits soins pour sa famille, et comme son mari s'était adonné à la chasse aux myrtilles la veille, on a eu droit le dimanche midi à une monstrueuse tarte aux myrtilles fraîchement tuées, accompagnée d'un peu de chantilly maison. Une merveille.


Miam !

La maman de Nico fait pousser des kiwis sous sa tonnelle, ce qui m'a beaucoup intrigué. Je ne savais pas qu'on pouvait élever ces fruits sous nos latitudes. Dans le sud de la France, d'accord, mais au pied de la montagne... En tous cas, là, ça marche. La preuve en images :


Les kiwis sous la tonnelle (on dirait un titre de chanson).

Le dimanche, après avoir englouti la dernière part de tarte, il ne nous restait plus qu'à nous faire bronzer au bord du lac d'Annecy. Ce qui fut fait sans autre forme de procès, avant que je ne ramène Nico à Lyon pour le mettre dans le train de nuit qui rentrait à Nantes. Et hop ! Voilà un chouette week-end de passé !


Cissane 2005
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