30 juillet 2005
Retour à la surface
Plusieurs mois que je n'ai pas écrit là-dessus. Fin de saison raisonnable, la vie suit son cours.
Je rentre tout juste d'Espagne, où j'ai passé une semaine à Palamos, entre Barcelone et la frontière, au bord de la Méditerranée. Huit jours à ne rien faire d'autre que dormir et bronzer. Et se laisser porter par les vagues, la chaleur, les glaces au marron glacé et les hectolitres de sangria. Huit jours en agréable compagnie : Nono, Sof et Poupinou. Du haut de ses trois ans passés, ma petite puce des bois est toujours un régal à vivre. Elle s'est bien entendue avec son Cissane.
(Pouic-Pouic fait un petit sieston sur la plage de Palamos)
Bref, je suis noir de peau, j'ai les fesses toutes blanches et à peine rentré à la maison, sans avoir eu le temps de faire une bise aux parents et à Marius-le-ficus (en pension à Messimy, je crois qu'il s'en met plein les racines du bon air de la campagne), me voilà monté sur un coup de tête à la capitale par le premier TGV. Destination : la jolie maison urbaine de ma vieille pote de lycée et de fac, Zou, retrouvée par une coïncidence incroyable, ses parents étant amis de Nono et Sof, justement. C'était d'ailleurs dans leur maison en Espagne qu'on était en séjour au soleil.
Arrivée Gare de Lyon, prise en charge par une Zou plus dynamique que jamais, jean et bottes pointues à talons, et hop sur sa moto, traversée de Paris en slalomant entre les taxis dans les bouchons. Du grand art. Et on en profite pour passer devant la place de la Bastille, on enquille le boulevard Richard Lenoir, on fait une pause rhum arrangé au bord du canal Saint-Martin...
Passage sous le périph' à la Porte de Pantin, et là, au Pré-Saint-Gervais, tout en bordure du 93, je découvre la Zou-maison, une jolie petite baraque de brique rouge et de pierre grise, entièrement restaurée de ses propres mains, et plantée au milieu d'un micro-jardinet adorable, hamac et barbecue compris, et même une petite terrasse pour les petits-déjeuners au soleil. L'intérieur est à l'avenant, douillet, confortable, chaleureux, accueillant. A l'image de Zoukinette, qui n'a pas beaucoup changé en douze ans, et qui a su rester l'espiègle petit lutin qu'elle était à Jean-Moulin et à Lyon II.
C'est fou comme on peut avoir des préjugés mal placés. Par exemple, moi j'étais persuadé que les restos parisiens n'étaient que des attrape-gogos et que leurs serveurs rivalisaient d'impolitesse. Je suis tombé de haut quand j'ai goûté, toujours conduit par Zou, les joies simples d'un petit établissement au nom bien trouvé, le No Stress Café. Julien, le serveur, pour qui notre Zou a des yeux de chat, nous a régalé, en plus de savoureuses ravioles, de sympathiques sourires.
Joie.
Une nuit réparatrice et prolongée fort tard dans la matinée nous a conduit vers un après-midi tout aussi paresseux : sieste et DVD. A l'heure qu'il est, on s'apprête à reprendre la moto pour faire un tour dans Paris. Le tourisme à l'italienne, quoi.
Bonjour chez vous.
Cissane 2005
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Je rentre tout juste d'Espagne, où j'ai passé une semaine à Palamos, entre Barcelone et la frontière, au bord de la Méditerranée. Huit jours à ne rien faire d'autre que dormir et bronzer. Et se laisser porter par les vagues, la chaleur, les glaces au marron glacé et les hectolitres de sangria. Huit jours en agréable compagnie : Nono, Sof et Poupinou. Du haut de ses trois ans passés, ma petite puce des bois est toujours un régal à vivre. Elle s'est bien entendue avec son Cissane.
(Pouic-Pouic fait un petit sieston sur la plage de Palamos)
Bref, je suis noir de peau, j'ai les fesses toutes blanches et à peine rentré à la maison, sans avoir eu le temps de faire une bise aux parents et à Marius-le-ficus (en pension à Messimy, je crois qu'il s'en met plein les racines du bon air de la campagne), me voilà monté sur un coup de tête à la capitale par le premier TGV. Destination : la jolie maison urbaine de ma vieille pote de lycée et de fac, Zou, retrouvée par une coïncidence incroyable, ses parents étant amis de Nono et Sof, justement. C'était d'ailleurs dans leur maison en Espagne qu'on était en séjour au soleil.
Arrivée Gare de Lyon, prise en charge par une Zou plus dynamique que jamais, jean et bottes pointues à talons, et hop sur sa moto, traversée de Paris en slalomant entre les taxis dans les bouchons. Du grand art. Et on en profite pour passer devant la place de la Bastille, on enquille le boulevard Richard Lenoir, on fait une pause rhum arrangé au bord du canal Saint-Martin...
Passage sous le périph' à la Porte de Pantin, et là, au Pré-Saint-Gervais, tout en bordure du 93, je découvre la Zou-maison, une jolie petite baraque de brique rouge et de pierre grise, entièrement restaurée de ses propres mains, et plantée au milieu d'un micro-jardinet adorable, hamac et barbecue compris, et même une petite terrasse pour les petits-déjeuners au soleil. L'intérieur est à l'avenant, douillet, confortable, chaleureux, accueillant. A l'image de Zoukinette, qui n'a pas beaucoup changé en douze ans, et qui a su rester l'espiègle petit lutin qu'elle était à Jean-Moulin et à Lyon II.
C'est fou comme on peut avoir des préjugés mal placés. Par exemple, moi j'étais persuadé que les restos parisiens n'étaient que des attrape-gogos et que leurs serveurs rivalisaient d'impolitesse. Je suis tombé de haut quand j'ai goûté, toujours conduit par Zou, les joies simples d'un petit établissement au nom bien trouvé, le No Stress Café. Julien, le serveur, pour qui notre Zou a des yeux de chat, nous a régalé, en plus de savoureuses ravioles, de sympathiques sourires.
Joie.
Une nuit réparatrice et prolongée fort tard dans la matinée nous a conduit vers un après-midi tout aussi paresseux : sieste et DVD. A l'heure qu'il est, on s'apprête à reprendre la moto pour faire un tour dans Paris. Le tourisme à l'italienne, quoi.
Bonjour chez vous.
Cissane 2005
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