19 août 2004

 

A bicyclette...

L'événement du jour : après avoir monté comme des professionnels les pneus neufs du vélo que Diane a déniché pour moi, nous roulons tous les deux, sous un soleil radieux, en direction du centre ville pour récupérer son propre vélo qu'elle a prêté à Mollie. Je conduis en danseuse, Diane est assise sur la selle, et tout le monde nous regarde descendre l'avenue Saint-Urbain comme un charmant petit couple. Comme c'est romantique !

Mollie semble plus en forme qu'hier, et ça fait plaisir à voir. Elle nous fait rentrer dans la SAT (Société des Arts Technologiques), immense espace où se déroulent régulièrement des expos, concerts électro, performances. Pendant l'été, Mollie remet en ordre le lieu qui était récemment occupé par Radio Canada (la radio-télévision publique) et repeint notamment tout en blanc. Elle nous offre un café et un verre d'eau fraîche, et nous discutons un peu avant de partir pour le Vieux-Port, à deux vélos cette fois, chacun le sien.


(Diane et moi sur la promenade du Vieux-Port)

C'est donc ici que se cache le vieux Montréal, la ville créée par les premiers colons, au bord du fleuve Saint-Laurent. Dominé aujourd'hui par les immenses silos désaffectés de l'usine de farine (la Sucrière lyonnaise peut aller se rhabiller, ces machins sont hauts comme des montagnes), le Vieux-Port abrite aussi une sorte de parc de la Villette, avec dôme Imax et tout le toutim.


(Dans le port d'Montréal, y'a des silos qui rouillent...)

Peu intéressés par les mantes religieuses filmées en gros plan, Diane et moi préférons nous arrêter sur le bord de l'immense promenade qui longe le fleuve et déguster des queues de castor, spécialité québécoise à base de pâte à beignet étalée puis frite, et recouverte ensuite d'un topping de son choix (érable et noix de Grenoble - sic - pour moi, cannelle et pommes pour Diane). Miam.


(Sans commentaire SVP)

Dans ce vieux quartier se trouve l'hôtel de ville et les vieilles rues piétonnes bordées de magasins de souvenirs, de restaurants attrape-touristes, de caricaturistes et de saltimbanques de plus ou moins bon goût. L'un d'entre eux est plutôt sympathique, puisqu'il offre un câlin à qui en veut bien. Nous sautons sur l'occasion, les marques d'affection étant trop rares en ce bas monde pour ne pas en profiter quand elles s'offrent à vous.


(Et en plus, c'est gratuit !)

Près de l'hôtel de ville, une fontaine et une colonne sont dédiés au mythique Jacques Cartier, qui découvrit le coin.


(Il fait chaud à Montréal, on se rafraîchit comme on peut !)


(C'est dans cette cathédrale Notre-Dame que Céline a épousé son mari René !)

Retour chez Diane en remontant à vélo ce qu'on a descendu tout à l'heure, mais rien d'impossible. Près de chez elle, vision très US de deux équipes de gamins en plein entraînement de football américain sur le stade de pelouse synthétique du parc Jeanne-Mance.


(Echauffement avant l'entraînement)

Le soir, on retrouve dans l'immense appartement de Nada tous nos amis, Marc, Vincent qui nous a tant fait rire l'autre soir, Natacha, et la famille de Nada, son frère, leur cousine qui s'appelle aussi Nada et son futur mari Charles, qui débarquent tout juste de Paris, où ils vivent, pour un circuit de vacances au Québec. Marc, Vincent et Nada nous ont préparé un repas libanais très raffiné et délicieux, une nouvelle fois.

Nada (la cousine) est médecin, et Charles travaille dans l'informatique. Ils sont un peu ébahis devant notre petit spectacle permanent fait des meilleures répliques de Rabbi Jacob, des sketches des Inconnus, des chansons de Chantal Goya, de la blague de Plumelle que réussit si bien Diane, de l'accent inimitable de Vincent... Le jet lag les envoie au lit vers une heure du matin, et ce n'est que fort tard qu'on rentre chez Diane, heureux d'une nouvelle belle et convivale soirée.

Au détour d'une conversation, j'apprends que Vincent part demain jeudi soir pour passer le week-end à New-York. Il y descend en car Greyhound, avec une amie à lui, Nathalie, dans le but de faire un peu de magasinage. Je ne résiste pas à l'envie de lui demander si je peux me greffer à leur week-end, et il me répond que c'est tout à fait possible, en me proposant même de partager la chambre d'hôtel à trois, ce qui réduira d'autant les frais.

Voilà comment je devrais prendre le car ce jeudi soir à 23H30 pour arriver à New-York City vendredi matin à 7H30. Le shopping ne m'intéressant pas trop, je prendrai mon autonomie pour visiter les musées et les différents quartiers qui me fascinent tant depuis que je vois tous ces films américains. Et je retrouverai mes amis à l'hôtel Metropolitan, en plein Manhattan, le soir pour y dormir.

Me voici devenu un vrai routard !

Mais pour l'heure, au dodo. Il est déjà bien tard.

Bises à tous, et merci pour vos gentils messages qui me font bien plaisir !

Cissane 2004
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Comments:
Salut fils,

Ça y est ! Je suis enfin en congés. Je ne reprends le travail que le 13 septembre.

Nous devons partir à Amphion rejoindre Marc ce dimanche pour ne rentrer que mercredi dans la journée.

J'espère qu'il fera beau car il doit m'initier au ski nautique sur le Léman…

Enfin, nous essayerons de nous reposer, car cette semaine a été dure pour moi : 2500 kms avec 900 kms rien que pour la journée de jeudi. J'ai un peu mare de la voiture, mais pour partir en congés je ferai un petit effort …

Grosses bises et profites bien de ton séjour à New-York et de ta dernière semaine à Montréal.

P'pa
 
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