29 août 2004

 

Back home... non sans mal !

Pfffh ! J'ai du mal à croire que j'écris enfin ces lignes depuis ma maison. Le voyage du retour a été épique mais devrait laisser un bon souvenir, finalement, comme toutes les aventures imprévues...


(Médaille d'or des voyages au long cours !)

Vendredi, dernière journée à Montréal avec une super visite du jardin botanique, juste à côté du Biodôme et du stade olympique. A ne pas manquer si l'on va là-bas. C'est une sorte de super parc (entrée payante) avec la reconstitution de jardins chinois, japonais, et d'espaces naturels inuits.


(Comme en Chine)


(Moi sous un érable. Je ne suis pas si petit que ça, finalement !)

Magnifique, reposant, relaxant, zénifiant. Avec la chaleur moite de cette journée de fin d'été, je me suis endormi dans le jardin zen (ça tombe bien, on avait mangé d'excellents sushis à midi).


(Je ne dors pas, je médite !)


(Pris sur le fait, un écureuil peu farouche)

Passage à la SAT pour y récupérer Molie, que décidément j'adore. Elle est si drôle et sensible à la fois, elle ferait une excellente petite soeur. Je vais peut-être lui demander si je ne peux pas l'adopter ! A la Société des Arts Technologiques, on s'agite en tous sens pour mettre la touche finale à l'expo qui doit ouvrir lundi. Je fais connaissance avec Camille, une artiste américaine qui présente une œuvre très poétique : des lettres tombent d'un écran géant, et sont récupérées par les corps des spectateurs en mouvement. Diane, Molie et moi nous lançons dans une chorégraphie un peu pataude où nous rions beaucoup pour tenter de rattraper des lettres et de les faire rebondir. Très chouette.


(Performance en direct sur écran géant)

Direction ensuite le Drugstore, un immense bar du Village gay, où une clientèle très ciblée investit les quatre étages, y compris la terrasse, blindée de filles qui sirotent leur Molson Dry ou une Smirnoff Ice. Un peu gêné d'être là comme un chien dans un jeu de quilles, je profite surtout de mes derniers moments avec mes amis. Marc passe nous voir, Géraldine nous rejoint, ainsi que Vincent.


(Un garçon perdu au milieu de toutes ces filles)

L'heure du départ approche, et après un crochet pour récupérer ma valise et prendre une petite douche chez Diane, nous nous entassons dans la voiture de Géraldine, qui a la gentillesse de tous nous emmener à l'aéroport. Je suis très touché que Molie et Vincent soient là aussi, c'est un départ émouvant.

Arrivé à l'heure à Mirabel, je check ma valise et je rejoins mes amis pour un dernier au-revoir avant de rentrer en zone de transit. Les embrassades n'en finissent plus, chacun a un petit mot gentil pour moi. Je les connais si peu et les aime déjà tant ! Un bisou spécial à ma Dianounette qui a été si adorable de me recevoir et de me faire découvrir ce pays et ces gens-là. Et c'est l'heure, il faut se séparer, bouh, larme à l'œil, dernier coucou, et je rentre en zone internationale.


(Géraldine, Molie, Diane, Vincent)

Tout se passe à merveille : check de mon bagage à main, courte attente à la porte 45, embarquement dans l'A310, la passerelle se retire, bienvenue à bord, l'avion recule sur le tarmac... et s'immobilise. La voix du commandant Philibert se fait entendre : une vérification technique de routine nous impose de revenir à la passerelle. Plus de nouvelles dans 15 minutes.

A minuit 20, deuxième annonce : un problème technique sur un moteur nécessite une rapide intervention, il y en a pour une heure et demie et on va être débarqués en zone de transit. Grognement des passagers, mais tout le monde reprend ses affaires et se couche sur les banquettes de l'aéroport. Des familles entières avec de jeunes enfants, des personnes âgées, des couples, et quelques personnes seules, on est bien 250 à se retrouver ici comme à Woodstock, en train de camper sur la moquette. A deux heures, on nous sert une collation. A trois heures, on nous annonce que l'avion ne pourra pas partir cette nuit et qu'on va nous trouver des chambres d'hôtel (pour 250 personnes !!!). A cinq heures, je monte dans une des navettes pour me retrouver au Best-Western de Laval, et je me couche dans le magnifique lit d'une très belle chambre à six heures du matin, avec l'assurance de la réceptionniste que les 25 familles ou personnes hébergées dans cet hôtel-là seront réveillées par téléphone à temps pour prendre un petit déjeuner et reprendre la navette jusqu'à notre avion, prévu pour 13 ou 14H. Bon dodo.

Excellent dodo, même, à tel point que je me demande bien pourquoi je me réveille tout seul à 11H40... Il faut dire que la réceptionniste (désolée, monsieur...) a oublié de me réveiller et que la navette est partie pour l'aéroport sans moi. Heureusement, le téléphone et la carte VISA me permettent de sauter dans un taxi et de rejoindre le terminal dans les temps, où je me fais rembourser, non sans mal, ma facture de déplacement. Je ne me mets pas souvent en colère, mais là, ça commençait à dépasser les bornes.

D'autant plus que ça gambergeait un peu, quand même... il ne veut pas de moi, ce vol, ou quoi ??? c'est le genre d'aventures qui finit avec un avion dans l'océan, et le voyageur oublié à l'hôtel qui l'a raté et qui doit la vie à tout un tas de tracas...

Bref, je finis par embarquer pour de vrai à 14H dans un autre A310 tout neuf, et on arrive à 3H du matin heure lyonnaise à Saint-Exupéry. Quelques coups de fil passés à Messimy dans la journée ont permis à mes proches de s'organiser, et c'est mon Nono à moi que je vois agiter la main dans ma direction à la sortie de l'aéroport. Ouf ! en une trentaine de minutes, on est à Craponne où mon lit est tout prêt, et je m'endors du sommeil du juste.

Ce dimanche matin, réveil par Poupinou et son biberon :

"- Il était où, Cissane ?

- au Canada !

- Et il faisait quoi ?

- il est coincé !"


(Miam)

Quel amour ! Christophe et Sophie m'entourent et me servent un bon petit déj. De retour à la maison pour faire tourner une machine et écrire ces lignes, je repars dans un instant ches mes parents.

Bises à tous de chaque côté de la flaque, tabarnac !

Cissane 2004
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Comments:
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salut mon steph!!!!

c'est lundi...je suis au bureau, il ne fais pas beau à montréal... tout compte fais diane avait raison... tu es l'enfant du soleil!

je viens de lire ton blog... tu vois à force de dire que tu ne voulais pas partir... et bien tu as réussi.. mais pourquoi t'as pas appeller crist de tabarnan!!! je serai venu te chercher! :)))

j'avoue avoir un immense vide moi aussi à montréal avec tout ces départs, je trouve ça dure!
j'ai hate de te revoir au mois de novembre...

je te serre très fort dans mes bras!

Géraldine
 
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